«Nous sommes très heureux du programme mis en œuvre par le gouvernement » (Médiateur de la CEDEAO)

Bamako, 11 mai (AMAP) «Nous sommes très heureux du programme mis en œuvre par le gouvernement », a déclaré, lundi, à Bamako, le Médiateur de la Communauté économique de Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Goodluck Jonathan, à l’issue d’une audience avec le chef du gouvernement, Moctar Ouane.

«Nous nous estimons très fiers et heureux. Nous sommes très heureux du programme mis en œuvre par le gouvernement de Transition», a dit l’ancien président nigérian.

Goodluck Jonathan, est en mission au Mali depuis le dimanche dernier afin de constater l’évolution du processus de Transition en cours. C’est dans ce cadre qu’il a été reçu à la Primature par le Premier ministre, Moctar Ouane, pour une séance de travail entre les deux parties.

Le médiateur de la CEDEAO était accompagné du Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Mali et chef de la Mission intégrée multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation (MINUSMA), El Ghassim Wane, de certains diplomates et responsables de l’organisation communautaire.

À la fin de l’entrevue avec le chef du gouvernement, Goodluck Jonathan a confié à la presse que cette visite s’inscrit dans le cadre des activités de routine. Plus concrètement, il s’agit de faire passer en revue les activités que le gouvernement a menées depuis la dernière visite du médiateur dans notre pays en début d’année. Notamment, l’adoption du Plan d’action du gouvernement (PAG), la publication du chronogramme des élections et la mise en place du Comité d’orientation stratégique, un organe consultatif inclusif qui œuvre pour la réussite des réformes.

Après la Primature, le médiateur de la CEDEAO a successivement rencontré le ministre de l’Administration territoriale, le président du Conseil national de Transition, celui de la Cour constitutionnelle.

Mardi, Goodluck Jonathan pour lire la suite 👉🏿 https://malijet.com/actualite-politique-au-mali/256541-%C2%ABnous-sommes-tr%C3%A8s-heureux-du-programme-mis-en-%C5%93uvre-par-le-gouve.html


SANTÉ
Passeport vaccinal pour la Covid-19: L’Union africaine émet des inquiétudes

Par Ariel GBAGUIDI,

vacin Covid
Les pays africains n’approuvent pas l’idée de la mise en place d’un passeport vaccinal comme le projettent ou l’ont déjà fait certains pays du monde. Lors de la récente réunion extraordinaire des ministres africains du Transport aérien, l’organisation régionale a demandé aux pays ayant ce projet de passeport vaccinal, de s’en abstenir.

Certains pays du monde comptent instaurer sur leurs territoires, le passeport vaccinal pour les personnes immunisées contre la Covid-19. L’outil sera, en effet, un préalable aux voyages internationaux. Mais l’idée d’un tel document sanitaire de voyage n’est pas du goût de l’Union africaine (Ua). Réunis par visioconférence, il y a quelques jours, les ministres des Transports du continent africain ont fait part de leurs inquiétudes par rapport à ce projet, et invité les pays qui veulent instaurer ce type de passeport à s’en abstenir.

« La réunion a appelé tous les pays des différentes régions du monde qui ont introduit ou sont en train d’introduire des passeports vaccinaux comme condition préalable aux voyages internationaux à s’abstenir de le faire, étant donné que jusqu’à présent, le vaccin n’est pas disponible en nombre suffisant, comme l’a confirmé l’Organisation mondiale de la Santé (Oms), et que le continent africain a un nombre considérable de ses citoyens qui n’ont pas encore reçu leurs doses de vaccin », lit-on à travers le communiqué de presse qui a sanctionné la réunion.

Comme solution alternative au passeport vaccinal, les ministres des Transports des Etats membres de l’Ua, ont suggéré que le test Pcr ou le test antigénique soit maintenu comme seule exigence jusqu’à ce que les vaccins soient suffisamment disponibles.
En outre, l’institution panafricaine encourage ses Etats membres à adopter le test numérique «dans la mesure du possible», en tant que certificat de santé vérifiable et plateforme fiable pour l’information des voyageurs, et à coordonner toutes les parties prenantes concernées pour la mise en œuvre du projet « Call for action on safe re-opening of borders », élaboré par le groupe de travail multisectoriel pour l’initiative « Saving lives, saving economies and livelihoods » mise en place par l’Union africaine.

Au sein de l’Union européenne, plusieurs pays ont déjà annoncé vouloir mettre en place un passeport vaccinal (arrivée et départ de l’aéroport). C’est le cas, par exemple, de la Grèce, de l’Italie, du Portugal, de Chypre, de la Hongrie, de la République Tchèque, du Danemark et de la Suède. Ces pays…. Pour lire la suite 👉🏿 http://news.acotonou.com/h/134473.html


Mahamat Idriss Deby Itno au Niger pour un tête-à-tête avec le président Mohamed Bazoum

Le président du Conseil militaire de transition (CMT), le général Mahamat Idriss Deby Itno est arrivé à Niamey, ce lundi matin 10 mai. Une première visite qu’il effectue en dehors du Tchad depuis sa prise du pouvoir le 20 avril après le décès du maréchal Idriss Deby.   

Il a été accueilli à sa descente d’avion par le premier ministre du Niger, Ouhoumoudou Mahamadou.

Le general Mahamat Idriss Deby aura un tête-à-tête avec le président de la République du Niger, Mohamed Bazoum désigné par ses pairs du G5 Sahel en tant que médiateur de la crise politique que le pays traverse, à la suite au décès du maréchal Idriss Deby Itno.

Ce premier déplacement… retrouvez cet article sur https://tchadinfos.com/politique/mahamat-idriss-deby-itno-au-niger-pour-un-tete-a-tete-avec-le-president-mohamed-bazoum/


N’Djamena : le sommet du désengagement français au Sahel ?

– Dans un contexte de crise sécuritaire, politique et humanitaire, les chefs d’État participant à la réunion du G5 Sahel la semaine prochaine, devront s’accorder sur l’évolutions de Barkhane et des missions européennes au Mal

 

Lundi et mardi prochain, se tiendra le Sommet du « G5 Sahel » à N’Djamena, la capitale tchadienne, afin d’évaluer l’efficacité de la réponse sécuritaire apportée par les partenaires locaux et internationaux dans la région du Sahel face aux crimes perpétrés par les groupes armés terroristes (GAT), et de faire évoluer les dispositifs sécuritaires en place pour atteindre les objectifs fixés aux cours du précédent sommet de Pau tenu en janvier 2020.

Dans un contexte de crise sécuritaire, humanitaire, politique, sociale, économique et environnementale,  les chefs d’État du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad, Maurtianie) ainsi que de la France participant à la réunion à laquelle l’Allemagne est également invitée, devront s’accorder sur l’évolution de la feuille de route sécuritaire pour la région.

La question d’un éventuel retrait progressif des forces françaises de Barkhane continue d’agiter la presse et les réseaux sociaux.

Interrogés cette semaine par l’Agence Anadolu (AA), le président du Réseau Afrique Stratégies (RAS), Abdou Fleur, ainsi que le président de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE), Emmanuel Dupuy ont évalué la situation sécuritaire, politique et humanitaire au Sahel, à quelques jours du sommet du « G5 Sahel ».

– La question du départ des Forces armées françaises du Mali

Le président du think tank Réseau Afrique Stratégies (RAS), Abdou Fleur convient que  «  la France devra finir par quitter le Mali. C’est une évidence », note le chercheur sénégalais soulignant cependant que « la France n’a pas encore achevé sa mission au Sahel », Fleur faisant état d’un « besoin [local] de l’aide française », notamment sur le plan sécuritaire mais aussi de soutien au développement, que le chercheur juge « insuffisant et inadapté dans l’état actuel ».

Faisant référence à l’opinion publique malienne exprimant dans la presse et les réseaux sociaux ses doutes, voire son opposition à la présence militaire française dans son pays, Fleur note qu’« Il est légitime pour cette population de poser des questions : des familles ont donné le nom de François Hollande à leur enfant, accueilli par des foules en liesse. Il est légitime pour la population africaine de se poser ces questions, sachant que le terrorisme continue de gagner du terrain malgré tous les revers », note le chercheur faisant notamment référence à la visite de l’ancien Président français dans la capitale Bamako et à Tombouctou (où il a prononcé sa célèbre phrase « c’est le plus beau jour de ma vie »), le 2 février 2013, quelques semaines après le lancement de l’opération Serval, initiée à l’invitation du Président de transition, Dioncounda Traoré, face à ce qui avait alors été présenté comme la menace portée par les groupes armés terroristes (GAT) sur la capitale, ainsi que la survie de l’État malien.

Dans un article [1] vérité qui revient sur les conditions de l’engagement français au Mali les 10 et 11 janvier 2013, et publié vendredi par le quotidien français « L’Opinion », Jean-Dominique Merchet questionne le « storytelling » de la France, le journaliste émérite notant que « Le récit des conditions dans lesquelles l’armée française est intervenue au Mali en janvier 2013 est une construction politique assez éloignée de la réalité des faits, notamment sur l’urgence de la menace ».

Interrogé par AA avant la publication de cet article, Abdou Fleur fait état d’une « méfiance claire et réelle, voire une opposition de la population malienne à l’égard de la présence militaire française dans son pays », en référence notamment à l’opération « Barkhane » ayant succédé en 2014 à  Serval [2].

Le président de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE), Emmanuel Dupuy, interrogé cette semaine par AA, ne manque d’ailleurs pas de souligner ce qu’il qualifie de « paradoxe absolu » :

« La France dira à N’Djamena que les opérations antiterroristes fonctionnent, et elle donnera des statistiques, précisera le nombre des terroristes neutralisés, rappellera que 500 armés légères ont été détruites ou saisies, cela traduisant une réelle efficacité des opérations militaires, parmi lesquelles figure la très médiatisée Opération « Éclipse », menée du 2 janvier au 3 février, sur 400 km de front et 200 km de profondeur, dans la région des « trois frontières » entre les localités de Hombori, Boulkessi et Douentza, et  qui aura ainsi engagé, de manière exemplaire, 1500 militaires français, 900 Burkinabés, 850 Maliens et 150 Nigériens », note le chercheur français, faisant référence à la vaste zone sahélienne entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, décrite comme la région des « trois frontières ».

« Cependant, souligne Emmanuel Dupuy,  il demeure le paradoxe, de l’augmentation du nombre des victimes civiles, exponentielle au cours des trois dernières années (2018, 2019, 2020), avec notamment 4250 victimes civiles pour la seule année 2020 ».

« Tout cela nourrit un sentiment de flou » dans les opinions publiques sahéliennes, mais également dans l’opinion française, estime Dupuy qui rappelle que “selon un récent sondage Ifop pour le magazine français, Le Point, 51% des Français doutent du bien fondé de l’opération Barkhane. On s’approche du point de rupture politique”, note le chercheur précisant qu’en “janvier 2013, au lancement de l’opération Serval, ayant précédé Barkhane, 73% des Français était favorable à l’intervention française au Mali.”

Le chercheur français souligne également que « la sensibilité médiatique africaine, mais également d’autres pays, demeure importante sur l’opposition des Maliens à la présence française ». Dupuy estime que les doutes et l’hostilité exprimés dans la presse et les réseaux sociaux à l’égard de la présence militaire française au Mali mais également au Sahel dans son ensemble, notamment à travers l’opération antiterroriste Barkhane « sont des facteurs qui doivent et seront évidemment pris en compte par les chefs d’État allant se réunir sur place et en distanciel, lundi et mardi prochains, lors du Sommet du G5 Sahel. Cela inclut bien sûr le Président [français] Emmanuel Macron », note le président de l’IPSE.

– Passage du relais de Barkhane aux forces du G5 Sahel

Le président du RAS, Abdou Fleur constate qu’il demeure encore de nombreux obstacles au retrait de l’Armée française du Sahel, le chercheur estimant que le « passage du relais » aux forces armées nationales ou régionales du G5 Sahel, (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad, Mauritanie) « ne peut pas se finaliser alors que la reconstitution des forces locales fortement éprouvées par les défis sécuritaires des années voire des décennies passées, n’est pas encore terminée », Fleur ajoutant que « sur la formation des armées nationales de ces pays, on ne peut pas réellement parler d’aboutissement ou même de réussite en tant que telle, le président du RAS estimant que « l’on a raté quelque chose sur ce transfert de flambeau, en dehors de l’initiative du G5 Sahel qui reste limitée parce qu’elle n’est pas inclusive et ne prend pas en compte d’importants acteurs régionaux tels que l’Algérie ou le Sénégal ».

« On ne peut penser la sécurité du Sahel, sans des acteurs essentiels tels que l’Algérie, ou le Sénégal ; il y a un réel besoin d’inclure tous les acteurs régionaux ; Mauritanie mais Maroc aussi », note le chercheur réitérant sa conviction que « Cette lutte doit inclure tout le monde, sinon dans 7 ans nous reposerons les mêmes questions, notamment celle du départ de la France ».

Fleur estime également que la force européenne, « Takuba devrait mettre l’accent sur la formation, davantage que sur le soutien aux opérations antiterroristes ».

Constituée d’unités d’élite de pays membres de l’Union européenne (UE), la Force Takuba [3], [4] vise notamment à la formation des Forces Armées Maliennes (FAMa) ainsi qu’à l’européanisation de la mission française Barkhane de lutte antiterroriste au Sahel. L’exécutif français, en tête duquel le Président Macron, ainsi que le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian, et la Ministre des Armées, Florence Parly, ont  multiplié les initiatives en 2020, afin d’obtenir le soutien de partenaires européens pour assister et soulager l’opération Barkhane, déployant 5 100 soldats dans le Sahel.

« Face à ce qu’il décrit comme une « montée en force des programmes de formation européens, la solution est locale et régionale, s’agissant de la sécurité, qui inclut également le renseignement » note le président de RAS, soulignant que le multilatéralisme prôné par une partie de la communauté internationale, doit laisser place au régionalisme africain ».

« Le travail de transmission du flambeau n’est pas assuré », note Fleur ajoutant que « L’inclusivité manque dans une zone aussi grande et poreuse qu’est le Sahel. »,

– Évolutions de Barkhane et des missions européennes au Mali

Concernant les éventuelles évolutions de Barkhane qui seront discutées ou actées lors du prochain sommet à N’Djamena, Emmanuel Dupuy évoque « une adaptation du dispositif sécuritaire de la France », le chercheur français notant qu’« Il s’agit d’une longue mutation vers une moindre implication, qui inclut une réduction des effectifs présents, ainsi qu’une préparation à la transition vers les troupes locales, à une passation du relais ».

Une réduction de 600 hommes serait prévue dans le dispositif de Barkhane, ce qui ferait passer le nombre de militaires français déployés au Sahel de 5100 vers 4500, soit le même chiffre qu’en 2019.

« Plutôt que de parler d’un départ précipité des 5100 militaires français déployés au Sahel, au regard des récentes attaques qui ont tué cinq militaires français, le mois dernier, faut-il sans doute davantage évoquer la préparation du passage de relais aux forces armées constitutives du G5-Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina-Faso, Tchad) », note le président de l’IPSE.

« C’est d’autant plus nécessaire que la reconstitution de ces dernières, favorisée par les différents programmes européens (notamment EUTM, EUCAP SAHEL MALI, EUCAP SAHEL NIGER) constituera la réponse la plus résiliente et pérenne au vide sécuritaire qui a favorisé l’enkystement des groupes armés (notamment rebelles touaregs et groupes d’autodéfense peuls) et organisations terroristes (tant celles liées à Al Qaida (GSIM – dirigé par Iyad Ag Ghali) et celles ayant prêté allégeances à Daech, notamment l’EIGS – dirigée depuis mai 2015 par Abou Walid Al-Sahraoui, ou encore le mouvement nigérian Boko Haram, créé en 2009, agissant tant à l’est du Niger, au sud-ouest du Tchad ou au Nord-ouest du Cameroun) », constate encore Dupuy.

« Le Chef d’état-major français des Armées, le Général François Lecointre a évoqué, à cet effet, le 17 décembre, que la France avait sans doute « fait le tour du cadran » permettant de limiter à l’avenir le niveau d’engagement des forces françaises. Il en sera question, en effet, lors du prochain sommet de N’Djamena, réunissant la France à ses partenaires, dans le cadre de la présidence tchadienne du G5-Sahel », note le président de l’IPSE, estimant que « les Forces du G5 Sahel ne sont pas prêtes à prendre le relais car il n’y a pas encore assez d’effectifs formés, et les armées ne sont pas reconstituées, notamment les FAMa qui recouvrent seulement leurs capacités en termes de volume », estime Dupuy.

Le chercheur constate une « européanisation du discours, du narratif des opérations françaises dans le Sahel, notamment avec la Task Force Takuba incluant 8 pays (Suède, Tchéquie, Estonie, Lituanie, Danemark, Portugal, Pays-Bas).

Dupuy rappelle que « suite au décès des 5 soldats français, on a vu le déploiement des forces tchèques, ainsi que le soutien de l’Allemagne et du Royaume-Uni. Hongrie, Grèce et Ukraine ont promis d’envoyer des soldats, », ajoute le président du think tank européen IPSE, notant que « le soutien des pays de l’UE reste encore limité mais l’évolution est positive ».

Rappelant que 930 soldats allemands font partie de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma), Dupuy constate cependant, une contradiction dans la conception qu’ont la France et l’Allemagne de la coopération internationale :

« Nous croyons à l’unilatéralité de nos opérations, alors que les Allemands sont multilatéraux dans leur fonctionnement, dans leur logique, notamment en agissant par le biais d’une résolution onusienne et à travers la Minusma », estime Dupuy.

– Augmentation du nombre des victimes des violences et Relatif renforcement des groupes armés terroristes actifs au Sahel

Abdou Fleur fait état d’un « relatif renforcement des groupes armés terroristes » (GAT) au Sahel, le chercheur sénégalais rapportant que « le terrorisme continue de gagner du terrain malgré tous les revers militaires subis en 2020 ».

« Les GAT disposent également d’armes de plus en plus sophistiquées », constate encore Fleur.

Le président du RAS évoque notamment « l’attaque terroriste menée  avec des blindés, le 3 février 2021 dans le centre du Mali, et ayant coûté la vie à 10 soldats Maliens »,

« Le nombre des victimes civiles augmente exponentiellement depuis 2018, et on constate désormais que les terroristes ont des armes sophistiquées », déplore le chercheur, déclarant que « le mal est venu de l’intervention française Libye en 2011, qui a permis la circulation des armes vers le Sahel ».

« L’intervention en Libye est à l’origine de la montée en flèche du terrorisme et de la violence dans le Sahel », note encore le Président du RAS, décrivant  la guerre en Libye comme « le grand facteur oublié ».

Une intervention militaire multinationale, notamment française (à travers l’Opération Harmattan), menée sous l’égide de l’Organisation des Nations unies (ONU) en 2011 avait abouti au renversement du « Guide de la révolution » libyenne, Mouammar Khaddafi, dans le contexte des « printemps arabes » et au déclenchement de la guerre civile libyenne.

Fleur  souligne également une « contradiction entre le fait que les forces françaises aient réussi à tuer de nombreux terroristes mais aussi des chefs de GAT d’une part, et d’autre part, une augmentation du nombre des victimes militaires et civiles ».

« Le terrorisme gagne de plus en plus de terrain, c’est paradoxal, Cela indique donc la nécessité de se poser la question, si la solution est militaire seulement, et s’il ne manque pas un volet politique, social, économique également », note le Président de RAS.

Analyse similaire pour Emmanuel Dupuy. Le président de l’IPSE rappelle que « la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) est certaine que des GAT veulent étendre leurs théâtres d’opération aux pays périphériques du Sahel, ces derniers évoquant notamment une migration vers le Golfe de Guinée » qui serait en préparation.

« Cela témoigne de la dangerosité, dans l’état actuel, des GAT ».

« On constate un vrai paradoxe : 1000 terroristes mis hors d’état de nuire en 2020 par Barkhane et les forces armées africaines du G5 Sahel, et une bonne partie des opérations sont maintenant menées de manière concertée (comme l’opération Éclipse) avec les forces du G5 Sahel, Cependant, on constate également une augmentation du nombre des attaques et des victimes », déplore Dupuy.

« Comme l’établit le dernier Rapport ACLED [Armed Conflict Location and Event Data Project] – on constate une augmentation des victimes civiles des armées, une diminution de la violence intracommunautaires, et une stabilisation du nombre des victimes des GAT », note encore le président de l’IPSE, rappelant le nombre de  4250 victimes civiles pour la seule année 2020, essentiellement dans la zone des « trois frontières » et le Bassin du Lac Tchad. Le chercheur évoque un nombre cumulé de 13000 victimes des violences depuis 2012, aux mains des GAT, mais aussi suite à des exactions militaires, et à des violences intercommunautaires.

Dupuy note également qu’outre le coût financier des opérations onusiennes, et européennes et françaises de stabilisation sécuritaire dans le Sahel, notamment « 911 millions d’Euros pour Barkhane en 2020, l’opération française la plus chère depuis 1962 », il existe un également un coût humain pour les forces combattant dans le Sahel, notamment « 3000 soldats maliens, 141 Casques bleus, 55 soldats français dont 50 en opération ».

– Contexte politique instable au Sahel

La réponse à la crise sécuritaire au Sahel ne peut évidemment pas reposer sur le seul aspect militaire, estiment Abdou Fleur et Emmanuel Dupuy.

Dupuy souligne notamment l’importance du contexte politique actuel dans la région, pouvant provoquer de l’instabilité :

« L’engagement militaire est, sans doute insuffisant avec un contexte politique très particulier », constate Dupuy,

« En août dernier, il y a eu un coup d’État militaire au Mali où nous sommes dans une période de transition qui nous amènera vers des élections d’ici mars 2022. Les élections présidentielles et législatives viennent juste de se tenir au Burkina Faso (avec la réélection du Président Roch Marc Christian Kaboré), Ouagadougou étant focalisée d’ailleurs sur l’enjeu sécuritaire alors qu’un quart du territoire échappe au contrôle de l’État; et bien évidemment, des élections se sont également tenues il y a quelques semaines au Niger avec le second tour prévu pour le 21 février ; des scrutins se tiendront en avril au Tchad, donc il y a un contexte politique auquel les militaires français et la France doit évidemment faire face », souligne le président de l’IPSE.

« Ce « paradoxe » mêlant changement et continuité dans le leadership politique autant que dans celui du commandement des appareils sécuritaires est une contrainte supplémentaire pour Paris », note Dupuy.

S’agissant de la situation politique des pays du Sahel, notamment du Mali, le chercheur français fait état d’« une nécessaire adaptation du dispositif militaire français, pour répondre à cette situation politique nouvelle qui implique la volonté – légitime – d’asseoir la stabilisation des états sahéliens sur un dialogue inclusif impliquant, comme l’a récemment rappelé le Premier ministre malien, Moctar Ouane « d’engager le dialogue avec tous les Enfants du Mali sans exclusive, affirmant vouloir être en phase avec la volonté des Maliens et de tenir compte des réalités nationales ».

Le chercheur ajoute qu’il « revient, bien évidemment, aux Maliens d’en déterminer le format et le calendrier », et que les débats au sein de l’exécutif français quant aux interlocuteurs avec lesquels il est possible de négocier ou non, ont peu de pertinence dans ce sens.

Dupuy en appelle à « revenir aux tâches prioritaires que la Communauté internationale avait appelé de ses vœux en 2013-2014, en sollicitant l’intervention militaire française et en la complétant par la mise en place de la MINUSMA ».

Le président de l’IPSE rappelle ces priorités :

« Le retour de la sécurité, la mise en place d’un processus de stabilisation, la garantie de la protection des civils, l’appui au dialogue politique national et à la réconciliation nationale, l’appui au rétablissement de l’autorité de l’État dans tout le pays, la reconstruction du secteur de la sécurité malien, la promotion et la protection des droits de l’homme, et de l’aide humanitaire »,

« Ce sont précisément les fondements sur lesquels la transition permettra la tenue dans le pays, d’élections présidentielle  et législatives plus inclusives que celles de 2018 et de 2020, ayant abouti au coup d’État du 18 août dernier », conclut le chercheur soulignant l’importance du dialogue politique inclusif.

– Situation humanitaire, sociale et économique, catastrophique

Faisant référence au denier rapport du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) des Nations unies évoquant « un triste record »,  Abdou Fleur et Emmanuel Dupuy rappellent la situation humanitaire catastrophique  au Sahel.

« 31,4 millions de personnes en besoin d’une aide alimentaire urgente », souligne notamment Dupuy.

«  Plus de deux millions de personnes déplacées dans leur propre pays en 2020 au Sahel,», note Fleur, « majoritairement du Mali et du Burkina Faso, ainsi que 3 millions de déplacés au Nigeria », précise Dupuy.

Dupuy rappelle également qu’au Mali, « 1350 écoles fermées et 3500 au Burkina Faso, pour des raisons d’insécurité. On constate donc une insécurité éducative », note le président de l’IPSE.

Selon le HCR, les déplacements forcés « ont quadruplé en deux ans seulement, alors qu’il faisait état de 490 000 personnes « déplacées internes » au début de 2019 ».

Le HCR explique la gravité de la situation par la « violence incessante » des groupes armés terroristes, des bandes criminelles ainsi que par les affrontements intercommunautaires au Burkina Faso, au Mali, ai Niger et au Tchad.

La situation est absolument critique selon le HCR, faisant état d’une disparité entre les moyens financiers et matériels disponibles aux États du Sahel d’une part, et l’ampleur des besoins réels de ces pays faisant face à des famines, des crises migratoires, mais également des crises économiques et sociales, accentuées par la crise sanitaire et économique due à la pandémie de la Covid-19.

Le HCR appelle la communauté internationale à « agir maintenant pour aider les pays du Sahel à lutter contre les causes profondes de ce déplacement forcé, pour stimuler le développement stratégique et durable ainsi que pour renforcer les institutions, telles que les écoles et les hôpitaux, dont beaucoup ont fermé en raison de la violence persistante ».

Emmanuel Dupuy souligne la situation paradoxale dans laquelle se trouvent les pays du Sahel, le chercheur notant que la défense et la sécurité constituent 22% des dépenses budgétaires du Tchad, 17% pour le Niger, et à hauteur de 20%,pour le Mali, soit une multiplication par quatre du budget de la défense depuis 2013

Le président de l’IPSE fait également état d’une mauvaise gestion financière dans certains pays de la région, notamment au Mali, ayant beaucoup souffert, au cours des années passées, de problèmes structurels tels que de la corruption et les détournements de fonds.

« Le Niger prévoit de doubler ses effectifs d’ici 2023 malgré la crise économique et l’insuffisance des fonds à sa disposition », note encore Dupuy estimant que la situation est encore plus sévère au Burkina Faso, avec des pans entiers du territoire échappant au contrôle de l’État, et «  un million de Burkinabés déplacés depuis l’année dernière, soit 7 fois plus depuis 2019, non seulement du fait de la menace terroriste, mais aussi celle de la famine », ajoute le chercheur français.

« Alors que le programme Sahel des Nations Unies pour l’aide humanitaire (OCHA – Sahel) indique qu’il conviendrait de mobiliser 6,5 milliards de dollars pour l’aide humanitaire et alimentaire d’urgence … Retrouvez la suite sur https://www.aa.com.tr/fr/afrique/n-djamena-le-sommet-du-d%C3%A9sengagement-francais-au-sahel-/2144037

 


La CEDEAO suspend son pacte de convergence et repousse l’Eco

En marge de la conférence des chefs d’Etat, tenue le 23 janvier 2021 en mode virtuel, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a décidé de suspendre son pacte de convergence sur toute l’année 2021 en raison des dépenses exceptionnelles engagées par les Etats dans la lutte contre la pandémie Covid-19 en 2020 et des consequences prévisibles de la deuxième vague.

En 2020, le PIB de la région a accusé une récession de -1,7% en contraste avec les 3,9% de croissance enregistrés en 2019. Par ailleurs, de nombreux pays ont vu leurs comptes se dégrader à l’instar du Nigeria, puissance économique de l’Afrique de l’Ouest, avec 70% du PIB de la CEDEAO, qui affiche une inflation de 15% en 2020, selon son Bureau national des statistiques. La décision de la CEDEAO rejoint une mesure analogue prise au printemps 2020 par l’Union économique et monétaire oust-africaine (UEMOA), qui avait aussi mis en berne ses critères de convergence.

Par ailleurs, il convient de souligner que la conférence des chefs d’Etat a instruit la Commission de la CEDEAO, en collaboration avec l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (IMAO), la Commission de l’UEMOA et les Banques Centrales de la Communauté de lui soumettre lors de la prochaine session ordinaire un projet de nouveau pacte de convergence et de stabilité macroéconomique avec le 1er janvier 2022 comme ….. retrouvez la suite sur: http://news.aniamey.com/h/101586.html


Covid-19: les chercheurs africains se préoccupent de la santé publique

En vue d’apporter un appui à la riposte contre le coronavirus, les chercheurs et scientifiques en matière de santé ont émis le souhait, le 28 janvier, d’élaborer des stratégies africaines de la lutte contre la pandémie en Afrique centrale à l’issue du congrès international sur le thème « Recherche et Covid-19 en Afrique centrale ».En vue d’apporter un appui à la riposte contre le coronavirus, les chercheurs et scientifiques en matière de santé ont émis le souhait, le 28 janvier, d’élaborer des stratégies africaines de la lutte contre la pandémie en Afrique centrale à l’issue du congrès international sur le thème « Recherche et Covid-19 en Afrique centrale ».

En effet, les experts en santé ont demandé aux Etats et gouvernements africains de renforcer la coopération sud-sud et de mutualiser les ressources africaines.

Parmi les doléances formulées figurent la réalisation des essais cliniques randomisés multicentriques avec la collaboration des scientifiques et des chercheurs des différents pays. Ils demandent également de garantir l’accès universel de tous aux masques, moyens d’intervention et bien d’autres.

Le congrès a réuni du 25 au 28 janvier, les chercheurs venus du Rwanda, du Burkina Faso, de l’Algérie, la République démocratique du Congo et du Congo, pays hôte.

Le congrès international africain a permis aux experts d’échanger les expériences sur plusieurs thèmes différents en présentiel et en visioconférence, explique le communiqué final des travaux lu par Etienne Mokondji Mobé.

Les communications ont porté, entre autres, sur l’épidémiologie et le Covid-19, les aspects cliniques du Covid-19, les aspects thérapeutiques, la pharmacopée et le Covid-19.

En ce qui concerne les panels sur le vaccin et le Covid-19, poursuit-il, l’intérêt du vaccin contre le Covid-19, le choix du vaccin, l’apparition du mutant, le vaccin utile et son co-efficacité ainsi que la couverture flexible des populations a été au centre des communications.

Le président du comité scientifique, le Pr. Benjamin Longo-Mbenza, Lire la suite sur https://www.adiac-congo.com/content/covid-19-les-chercheurs-africains-se-preoccupent-de-la-sante-publique-123818


Togo: les parlementaires mobilisés pour relever le défi de la faim

Les députés nationaux ont entamé jeudi à Lomé un forum sur le genre et les investissements dans l’agriculture et la sécurité alimentaire. Le forum  entre dans le cadre des activités du Réseau des parlementaires de la CEDEAO, soutenu par la FAO, l’Institut international pour le développement durable (IISD), OXFAM et Women in Law in Africa (WILDAF). Les travaux ont été présidés par Chantal Yawa Tsegan en présence du ministre togolais en charge de l’agriculture. Il est question de relever le défi « Faim Zero » au Togo.

 

Selon les dernières estimations en matière de sécurité alimentaire, 250 millions de personnes sous-alimentées en Afrique, soit 19,1 pour cent de sa population. Ce taux deux fois plus supérieurs à ceux de l’Asie, de l’Amérique latine et des Caraïbes pourrait s’augmenter dans les jours à venir  à cause de la pandémie à coronavirus.

Un forum est ouvert jeudi à Lomé à la suite de ce constat. Il a pour but de renforcer les capacités de la Représentation nationale en vue d’accroitre la connaissance sur les outils nécessaires pour s’engager dans l’élaboration des législations et des politiques qui contribuent à l’égalité des hommes et des femmes, et à l’autonomisation des femmes dans le secteur agricole, rural et familial, afin d’accélérer les progrès vers les objectifs de la Faim Zéro et du développement durable.

Au cours des travaux, les participants aborderont les droits fonciers des femmes et les investissements agricoles responsables liés à l’agriculture familiale.  Sans oublier la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

 

A l’ouverture, Yawa Tsegan a rappelé que l’assemblée nationale dispose d’une opportunité privilégiée lui  permettant d’interagir avec le gouvernement pour renforcer les cadres juridiques existants en vue d’un meilleur accès à la terre.

« En tant qu’élus, nous avons le devoir de contribuer aux côtés ….. Lire la suite sur https://togobreakingnews.info/politique/item/6847-togo-les-parlementaires-mobilises-pour-relever-le-defi-de-la-faim


Développement industriel : le Ministre Souleymane Diarrassouba procède à l’inauguration de l’usine de la Société de ciment de Côte d’Ivoire

Le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, a procédé à l’inauguration de l’usine de la Société de ciment de Côte d’Ivoire, le jeudi 28 janvier 2021, à la zone industrielle PK 24 Akoupé-Zeudji. Une occasion de plus pour lui de réaffirmer l’ambition du Président Alassane Ouattara d’accélérer la transformation structurelle de l’économie ivoirienne par l’industrialisation.

« Dans le cadre de la réalisation de cette ambition, le Gouvernement du Premier Ministre Hamed Bakayoko, a mis en œuvre d’importantes réformes structurelles et sectorielles qui ont contribué à créer un environnement institutionnel, réglementaire et juridique favorable pour accompagner le secteur privé », a-t-il fait remarquer avant d’ajouter que d’importants efforts ont été déployés par le Gouvernement dans le domaine des infrastructures socio-économiques pour améliorer la compétitivité de l’économie.

Le Ministre Souleymane Diarrassouba a poursuivi pour rappeler que le Plan National de Développement (PND 2021-2025), en cours de validation, consacre l’industrie comme pilier essentiel de la transformation structurelle de l’économie ivoirienne, avec désormais un Etat chef d’orchestre qui consacrera plus de ressources aux secteurs productifs.

Pour ce qui concerne le secteur du ciment, il a souligné que le Gouvernement a mis à la disposition des industriels une superficie de 59 hectares en cours d’aménagement à la zone industrielle d’Akoupé-Zeudji PK 24. Ce qui offre aux cimentiers un cadre propice à leur activité. « La surveillance de la qualité du ciment produit localement reste en vigueur et nous travaillons avec les professionnels et Codinorm pour l’utilisation d’intrants locaux dans la fabrication du ciment en vue d’améliorer la compétitivité des industriels du ciment », a mentionné le Ministre en charge de l’Industrie….pour lire la suite https://news.abidjan.net/h/686954.html


Ghana: 13 universités désormais couvertes par l’Internet sans fil gratuit

Le vice-président Mahamudu Bawumia a inauguré l’Internet sans fil gratuit pour les universités publiques le 20 novembre 2020. 13 d’entre elles en bénéficient déjà. Réalisé par la Société d’électricité du Ghana, le réseau a coûté 11 millions USD. Il sera bientôt étendu à 722 lycées et 46 collèges publics.

Treize universités publiques du Ghana bénéficient depuis le 20 novembre 2020 de l’accès à Internet sans fil gratuit. Il s’agit de l’université du Ghana ; l’Université des études professionnelles ; l’université de Cape Coast ; l’université des sciences et technologies Kwame Nkrumah, l’Institut de journalisme du Ghana (GIJ), l’Institut ghanéen de gestion et d’administration publique.

Les étudiants de l’université de l’éducation de Winneba ; l’université de la santé et des sciences connexes de Ho ; l’université des mines et de la technologie de Tarkwa ; l’Université maritime régionale ; l’Institut des langues du Ghana ; l’Institut national du cinéma et de la télévision et le Collège universitaire de technologie du Ghana en bénéficient aussi.

Bientôt, l’université de l’énergie et des ressources naturelles de Sunyani ; l’université des études de développement de Tamale et les universités techniques publiques et les écoles d’infirmières seront aussi connectées…..

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La Cédéao tourne le dos à l’Algérie

«J’ai rencontré mon frère Geoffrey Onyeama (le ministre nigérian des Affaires étrangères, ndlr) à Abuja. Nous avons eu des discussions fructueuses sur le renforcement des relations bilatérales et la mise en oeuvre de projets stratégiques en cours de développement, notamment l’autoroute transsaharienne Lagos-Alger, le pipeline transsaharien et le câble à fibre optique», a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, après sa rencontre avec son homologue nigérian. Via ce déplacement, l’Algérie voulait relancer le vieux projet du gazoduc Nigeria-Algérie via le Niger. En vain puisque la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(Cédéao), dont le Nigeria est un membre influent et qui dispose des plus grandes réserves de gaz du continent, a décidé lors d’une réunion tenue à Ouagadougou (Burkina Faso)….
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