L’épineuse question du secteur des mines “est ce que l’or du Mali brille pour les Maliens” a été répondue lors de la première édition du “Forum à la une”, le week-end dernier au CICB. Un forum organisé par Robert Dissa de Youri-Communication, l’Association pour la promotion et la valorisation des ressources minières du Mali (APVRM) et d’autres partenaires.
Cette première édition du “Forum à la une” a été consacrée au secteur minier avec le thème “Apport des mines au développement socio-économique du Mali”. Les panelistes étaient le professeur Dialla Konaté, l’ingénieur géologue-minier et président de l’Association pour la promotion et la valorisation des ressources minières du Mali (APVRM) et Dr. Mamadou Kéita. Ils étaient face à un public d’acteurs miniers, d’étudiants de l’Ecole supérieure de la géologie au Mali et d’hommes de médias.
Pendant plusieurs heures, les panelistes tous spécialistes du secteur ont profondément débattu sur les ressources minières au Mali. Son histoire de la première loi en 1970 à la libéralisation du secteur en 1991 à nos jours sous la nouvelle de 2023.
Selon les panelistes, on retrouve au Mali, toutes les catégories de mines ; à savoir : les mines à l’état gazeux, solide et même liquide dont la principale catégorie est minière : l’or qui, pour Dr. Mamadou Kéita, rapporte plus de 700 milliards de F CFA à l’Etat malien.
A en croire les panelistes, l’or brille déjà pour les Maliens. “C’est à travers le budget national et avec le payement des salaires que l’or brille”, a expliqué Dr. Kéita, qui précise que le secteur minier représente aujourd’hui 80 % de nos exportations et 10 % de notre PIB. “En 2023, il y a eu 700 milliards de F CFA injectés à l’économie malienne grâce à l’or”, a confié Pr. Dialla Konaté pour soutenir avec les autres panelistes que l’or brille déjà pour le Mali.
Par contre, l’or brillera encore plus avec la nouvelle loi sur l’exploitation minière au Mali et la loi portant sur le contenu local, a assuré le président de l’APVRM, Djibril Diallo. Parmi les avantages cités de la nouvelle loi, l’augmentation de la part de l’Etat de 20 à 30 % et la nouvelle part de 5 % pour les Maliens dans les actions dans les sociétés minières qui exploiteront au Mali. La réduction du délai d’échéance du contrat minier de 30 à 12 ans actuellement. Avec la possibilité de renégocier sur des nouvelles bases.
“Avec l’application de la loi sur le contenu local, les Maliens verront la couleur de l’or”, a promis le président de l’APVRM, Djibril Diallo. A ses dires, le contenu local est une loi qui privilégie les sociétés et entreprises maliennes dans les prestations de service avec les compagnies maliennes.
Désormais, toutes les compagnies travailleront avec les sociétés maliennes dans leurs domaines… la suite ici